Mardi 24 juillet. La Suède n’est pas l’unique pays à avoir subi les conséquences des incendies cette année. Des feux en Grèce ont fait au moins 20 victimes. Le bilan a été annoncé par le porte-parole du gouvernement. La région d’Athènes, notamment Kineta à l’ouest de la capitale, a été ravagée par les incendies. Environ 69 personnes ont été blessées, certaines se trouvent dans un état grave. Le chef de la protection civile, Yiannis Kapakis, a décrit un scénario catastrophique pour les pompiers, tandis que des vents soufflent fortement sur une végétation sèche sur la péninsule hellénique. Une fumée dense complique aussi la tâche des moyens aériens. À noter que la Grèce a déjà connu de tels incendies, comme ceux de 2007 qui avaient fait 84 morts.
L’Espagne est aussi à la une de cette chronique européenne. Samedi 21 juillet, le Parti populaire espagnol a choisi Pablo Casado pour succéder à Mariano Rajoy. La formation politique de droite, éjectée précipitamment du pouvoir début juin à la suite de la motion de censure des socialistes, s’est choisi un nouveau chef: un député âgé de 31 ans, très à droite. L’ancien leader et chef du gouvernement Mariano Rajoy avait dû renoncer à toutes ses fonctions en raison du scandale de corruption visant des hauts cadres du parti. Le Parti populaire avait alors décidé d’organiser pour la première fois de son histoire des primaires pour élire son dirigeant. Pablo Casado est arrivé en tête face à l’ex-vice-présidente du gouvernement, Soraya Sáenz de Santamaría, fidèle alliée de Rajoy. La victoire de Pablo Casado marque une rénovation sans précédent au sein de ce parti de la droite espagnole.
Nous finissons cette chronique en parlant de l’IVG et de l’Irlande du Nord. Dimanche 22 juillet, 170 personnalités politiques de tout bord, britanniques et irlandaises, ont appelé le gouvernement nord irlandais à modifier la législation. L’objectif: se mettre en conformité avec la Convention européenne des droits humains. “Le mois dernier, la Cour suprême du Royaume-Uni a estimé que la législation nord-irlandaise était ‘intenable’ et nécessitait un ‘réexamen urgent’”, rappellent les signataires. En parallèle, des chiffres publiés ce lundi montrent l’augmentation du nombre de recours à l’interruption de grossesse émanant de femmes nord-irlandaises en Angleterre, où l’avortement est pratiqué jusqu’à la 24ème semaine. Selon le Belfast Telegraph, “342 personnes on fait le voyage depuis mars”, ce qui coïncide avec la mise en place au printemps d’une ligne verte destinée à faciliter la prise de rendez-vous avec le British Pregnancy Advisory System. Cet organisme est chargé d’accompagner les femmes enceintes qui souhaitent mettre un terme à une grossesse non désirée. En mai dernier, les électeurs irlandais ont ouvert la voie en votant en faveur d’une libéralisation de l’avortement. Le pays s’apprête à quitter un club très fermé de nations de l’Union européenne qui interdisent encore l’IVG. Mais sur l’Île, le Nord reste à la traîne: l’Abortion Act, adopté en 1967 dans le reste du Royaume-Uni, n’y est jamais entré en vigueur, et l’IVG y reste interdit, sauf en cas de danger pour la santé de la femme enceinte.
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